L’objectif de cette mesure est de limiter la propagation de la nouvelle souche variante de la Covid-19 découverte il y a quelques semaines au Royaume-Uni et qui serait responsable de l’accélération exponentielle des contaminations observée dans certaines zones du pays. « Si ces nouvelles souches virales semblent être encore peu répandues dans notre pays, elles pourraient, selon les connaissances scientifiques encore préliminaires dont nous disposons, être davantage contagieuses » a expliqué le chef du gouvernement lors de la conférence de presse.
Bien que cette nouvelle variante du virus ne se soit pas encore révélée plus mortelle, son taux de transmission serait lui jusqu’à 70% plus élevé. En effet, entre mercredi 6 et jeudi 7 janvier, les autorités britanniques ont recensé 53 000 nouveaux cas entraînant notamment la saturation des hôpitaux de Londres.
C’est donc pour éviter qu’une telle situation ne se produise sur le territoire français que le gouvernement à décider de conserver les mesures de déplacements strictes entre les deux pays mises en place depuis le 22 décembre. De ce fait, les seules personnes autorisées à se déplacer en France ou à y transiter depuis le Royaume-Uni sont : les Français ou ressortissants de l’espace européen, leurs conjoints et leurs enfants, les ressortissants britanniques ou de pays tiers qui soit résident habituellement en France, dans l’Union européenne ou dans l’Espace européen, soit doivent effectuer des déplacements indispensables tels que listés dans l’attestation dérogatoire de déplacement et de voyage vers la France depuis le Royaume-Uni.
En complément de cette attestation dérogatoire, les voyageurs ainsi autorisés seront tenus de présenter un test PCR ou antigénique négatif réalisé sur le sol britannique moins de 72 heures avant leur embarquement accompagné d’une déclaration sur l’honneur. Cette dernière attestant qu’ils ne présentent pas de symptôme de la Covid-19 et qu’ils n’ont pas été cas contact les 14 jours précédents leur trajet.