Même si le départ de l’UE a officiellement eu lieu le 1er février, le Royaume-Uni a continué à participer aux projets de l’Union en tant qu’état membre pendant toute l’année 2020. Ainsi les projets qui ont été lancés et financés durant l’année 2020 pourront continuer à avoir lieu jusqu’à leur terme. Autrement dit, le retrait n’affecte pas les échanges Erasmus en cours ou prévus. Ce sont les programmes d’échanges menés dans le cadre de la période 2020-2021 qui ne pourront pas être effectués en Grande-Bretagne.
Les citoyens britanniques auraient pourtant pu continuer à participer au projet Erasmus+, qui intègre des membres non-européens, d’autant plus que le Royaume-Uni est la troisième destination privilégiée après l’Espagne et l’Allemagne. Pour expliquer ce départ, Boris Johnson invoque la question du coût du programme, qui passe de 14,5 à 21,2 milliards d’euros au total pour la période 2021-2027. La mobilité vers le Royaume-Uni avait néanmoins chuté cette année pour cause de pandémie.
Comment faire dorénavant, pour étudier ou faire des échanges avec le Royaume-Uni ? Le Brexit diminuera sans doute les opportunités, le prix des universités étant traditionnellement fort couteux outre-manche. Le programme Erasmus+ permettait en effet d’étudier dans une université étrangère tout en continuant de payer les frais de son université d’origine. De plus, avec la sortie de l’UE, les européens devront payer des frais supérieurs aux étudiants britanniques, ce qui n’était pas le cas jusqu’à maintenant. Boris Johnson a néanmoins prévu de monter le programme “Alan Turing“ qui permettra normalement des échanges universitaires dans le monde entier. Il y a hélas peu de chance pour qu’il soit aussi avantageux que le programme Erasmus+.